Historique de la création de l’UNC Guipavas
Nos fondateurs:
Georges CLEMENCEAU
Georges Clemenceau est né le 28 Septembre 1841, à Mouilleron-en-Pareds, en Vendée. Il fait des études de médecine, obtient son doctorat en 1865 et exerce alors pendant près de 20 ans, en Vendée d’abord, puis à Paris où il est connu comme le « médecin des pauvres ». Très engagé sur le plan social, il se lance parallèlement dans la politique. Député de la Seine dès 1870, il est ensuite élu sénateur du Var en 1902. En 1906, il est nommé ministre de l’Intérieur et Président du Conseil, fonctions qu’il cumulera jusqu’en 1909. Rappelé comme chef du gouvernement en 1917, il va le rester jusqu’à la fin de la « Grande guerre ». Son programme de gouvernement tient, dit-il, en trois points : « la guerre, la guerre et la guerre », ce qui lui vaut le surnom de « TIGRE » d’abord, puis de « PÈRE LA VICTOIRE » à partir de 1918. Il meurt le 24 novembre 1929 à Paris.
Le Père Daniel BROTTIER
Né à La Ferté Saint-Cyr (Loir-et-Cher) le 7 septembre 1876, le Père Daniel Brottier est, une figure légendaire en France et dans le monde : bâtisseur de la Cathédrale de Saint-Louis du Sénégal, très célèbre aumônier militaire de la Grande Guerre, bienfaiteur des Orphelins Apprentis d’Auteuil et, surtout, fondateur de l’Union Nationale des Combattants. Après des études au petit puis au grand séminaire de Blois, il est ordonné prêtre en 1899, et enseigne pendant trois ans au collège de Pontlevoy. Puis, souhaitant être missionnaire, il est désigné par les Pères du Saint Esprit pour être vicaire à Saint-Louis du Sénégal. Lorsque survient la guerre de 1914-1918, et bien qu’il ait été réformé en 1901, il se propose comme brancardier-aumônier militaire volontaire. Le 26 août 1914 il rejoint la 26e Division d’Infanterie où il fait preuve d’un courage magnifique pendant les trois années qu’il passe au front. Il reçoit cinq citations dont l’une à l’ordre de l’armée.
En 1923, il dirige l’œuvre des Orphelins Apprentis d’Auteuil. Le Père Daniel Brottier meurt le 28 février 1936. Il est béatifié le 25 Novembre 1984 par SS le pape Jean- Paul II.
Aumônier des soldats, le Père BROTTIER, écrit fréquemment dans une revue (Nouvelle France qui deviendra plus tard « La voix du combattant). Ses articles sont fort appréciés.
Un comité provisoire est constitué, qui décide très vite de créer une structure nationale pour mener à bien ce projet. Le Général Léon DURAND, héros du Grand Couronné de Nancy, tout récemment retraité, accepte d’en assumer la présidence et propose d’emblée la formule célèbre « UNIS COMME AU FRONT », qui deviendra plus tard la devise de l’UNC.
Père BROTTIER convainc Georges CLEMENCEAU, le « Tigre », de l’utilité d’une association qui, dans un esprit d’ouverture, aurait vocation à accueillir tous les anciens combattants, en dehors de tout clivage social, politique, philosophique ou religieux.
Le Président du Conseil, passe immédiatement aux actes et lui remet 100 000 Francs or, somme qu’il avait reçue quelque temps auparavant d’une richissime veuve dont le mari et le fils unique venaient de donner leur vie pour la France.
C’est ainsi que naît l’UNION NATIONALE DES COMBATTANTS (U.N.C.) qui a, d’emblée, vocation à accueillir les anciens combattants mais aussi les veuves et orphelins de guerre. Les statuts officiels de l’association sont déposés le 26 novembre 1918 et, le 11 décembre 1918, ils sont publiés au Journal Officiel.
L’association UNC de GUIPAVAS, qui dépend de la Fédération départementale du Finistère, a été crée en 1931 par Messieurs Alain Jacolot et Jean Dounval.